Une conjoncture difficile peut contraindre les entreprises à réduire leur effectif. Cette décision entraîne parfois la suppression d’un poste. L’employé concerné a souvent deux options. Il peut être licencié, quitter volontairement la société ou accepter une autre place en interne.
Jouir des droits relatifs au licenciement économique
Une entreprise en difficulté a le droit d’alléger la masse salariale. Elle peut ainsi remercier certains de ses collaborateurs. Le licenciement économique est courant. Il doit toutefois suivre une procédure et demeurer dans la légalité. Comme il s’agit d’une raison indépendante de la volonté de l’employé, il jouit pleinement des droits, notamment le respect de préavis ou de l’indemnité compensatoire. Cette somme d’argent est calculée en fonction de l’ancienneté. Certains entrepreneurs obligent les salariés à quitter leur poste par des manœuvres dilatoires. Ils imposent par exemple des technologies qui dépassent la compétence de la personne. Dans tous les cas, le concerné doit se battre pour bénéficier de ses droits, surtout s’il compte de nombreuses années de service. L’indemnité de licenciement devrait lui permettre de survivre en attendant de retrouver du travail. Quoi qu’il en soit, il est primordial de rester en bon terme avec l’employeur. Ce dernier peut être nommé comme personne de référence dans un autre poste.
Exiger l’application de la loi en vigueur
La suppression de poste entraîne une modification du contrat de travail pour motif économique. Concrètement, l’employé a le droit d’accepter une autre place. À titre d’exemple, un cadre pourra endosser le rôle du chauffeur si l’entreprise est contrainte de garder le minimum de personnel. Légalement, il doit être notifié par un courrier 1 mois avant la mise en application du changement. Il a la possibilité de refuser comme le veut La Loi Travail pour les TPE/PME. Ce délai est de 15 jours pour les sociétés en redressement ou proche de la procédure de liquidation. Quoi qu’il en soit, l’employeur doit envisager un surclassement en priorité. La promotion demeure plausible, quitte à investir sur un programme de formation. Dans le cas échéant, le renvoi reste l’ultime option. Ceux qui sont en Belgique pourront se rapprocher d’un cabinet d’avocats dans le brabant Wallon. C’est un spécialiste de la question du licenciement économique.
Trouver un accord pour garder l’emploi
Un cabinet d’avocats dans le brabant Wallon peut assurer la médiation. Dans l’intérêt de l’entreprise et du salarié, il est primordial de ne pas enclencher une longue procédure judiciaire. Le reclassement aide les deux parties. L’employé jouit d’une place mieux payée que son ancien poste désormais supprimé. Il lui faut faire preuve de persévérance puisqu’il y a un nouveau défi à relever. De son côté, le patron devrait tout faire pour que la reconversion soit un succès. Il doit notamment assurer un programme de réadaptation progressive en instaurant des objectifs précis à atteindre sur plusieurs paliers. La permutabilité est qualité qu’un entrepreneur devrait développer au sein de ses ressources humaines. Le personnel se doit d’être polyvalent. C’est un moyen de sécuriser l’emploi, conformément aux dispositions légales. Les juges peuvent trancher si la décision de la direction est contestée par le concerné. La jurisprudence montre que les salariés peuvent obtenir un gain de cause en étant gracieusement remerciés à leur départ.