3 conseils pour combattre votre stress et reprendre le contrôle de vos émotions

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En France, 24% des salariés se déclarent stressés (Stimulus Conseils 2017). Une personne sujette au stress est impactée négativement vis-à-vis de sa santé physique et morale. Or, seuls 11% des salariés français osent évoquer leur mal-être aux ressources humaines de leur entreprise.

Retrouvez nos 3 conseils pour comprendre ses émotions et ainsi mieux gérer les périodes de stress.

1. Analyser sa fatigue

En entreprise, il est attendu du salarié de se comporter avec professionnalisme, donc de faire abstraction de ses affects et de ses états d’âme. Il en est de même pour la sensation d’épuisement et de lassitude causés par la fatigue. Cependant, réprimer sa fatigue ne peut être que contre-productif et, si elle n’est pas traitée, peut porter préjudice à long terme.

Vous êtes susceptible de faire face à deux types de fatigue :

  • La fatigue aiguë, qui peut être éliminée par le sommeil et le repos.
  • La fatigue chronique, qui peut durer jusqu’à 6 mois.

Toutes deux peuvent affecter votre santé physique et psychique : gêne oculaire, douleurs musculaires, irritabilité, perte de contrôle etc. Il est alors essentiel d’identifier la cause de votre fatigue. Est-ce à cause d’un environnement professionnel trop bruyant ? Une surcharge de travail ?

Pour prévenir un état de fatigue en milieu professionnel, il est conseillé de garder une hygiène de vie équilibrée : respecter ses heures de sommeil, avoir une alimentation saine et pratiquer régulièrement une activité physique (d’autant plus qu’elle favorise votre sociabilité en dehors du cadre du travail).

Si la pandémie mondiale nous a poussé à privilégier le télétravail, elle a aussi augmenté le risque de technostress, une dépendance et une surcharge technologique pouvant induire à de la fatigue. Il est alors d’autant plus important de s’accorder régulièrement des pauses pour se déconnecter et, si besoin, faire part de vos difficultés auprès de vos managers.

2. Reconnaître le stress

Le stress constitue ce que l’on appelle une « réaction adaptative », c’est-à-dire qu’il intervient dans un contexte où l’individu fait face à une situation qui est considérée comme contraignante, agressive voire dangereuse. Il s’agit d’un héritage biologique qui permet de mieux nous concentrer et de mobiliser de l’énergie face à un enjeu important, ou plutôt face à un enjeu que notre conscience identifié comme important.

Il est essentiel pour vous de faire la part des choses entre :

  • Le bon stress, que l’on doit apprendre à exploiter, par exemple le stress que l’on éprouve lors d’une présentation en public, d’un examen, d’une rencontre amoureuse, etc.
  • Et le mauvais stress, celui qui ne vous laisse aucun répit et qui n’a aucune fonction, hors vous causer une sensation d’étouffement permanent. Ce stress peut, par exemple, être causé par des préoccupations financières, un harcèlement moral, etc.

Réduire les facteurs de stress au travail passe, dans un premier temps, par votre qualité d’organisation. Pour éviter une surcharge inutile et optimiser votre temps, il est primordial de prioriser vos tâches, d’apprendre à déléguer ou tout simplement à dire “non”. Vous naviguerez ainsi de manière plus sereine et serez capable d’appréhender les imprévus.

Si s’attaquer à votre emploi du temps vous semble insuffisant, pensez à la méditation. 10 min de respiration profonde par jour suffisent à se sentir plus détendu.

3. Combattre l’anxiété

L’anxiété est souvent confondue avec le stress, mais il s’agit pourtant d’une émotion bien différente. En effet, le stress est une réaction face à une agression quelconque alors que l’anxiété traduit un état d’esprit répétitif qui se manifeste sans une agression extérieure préalable. Elle est le résultat d’un processus qui vous incite à surestimer un danger à venir et par conséquent à vous croire incapable d’y faire face.

Voici quelques exemples courants d’anxiété :

  • La peur de ne pas être capable de réussir une épreuve.
  • La peur de ne pas être à la hauteur des responsabilités que l’on occupe.
  • L’inquiétude d’avoir dit du mal à quelqu’un et de l’avoir ainsi blessé.
  • L’angoisse existentielle, face à la vie en générale.

L’anxiété, au même titre que le stress, ne doit pas être considérée comme maux : elle nous pousse en effet à réfléchir davantage sur le pourquoi et le comment des choses. Cela dit, passé une certaine limite, elle devient paralysante : on est alors dans l’angoisse.

Pour combattre votre anxiété, vous devez commencer par prendre conscience de ce qui déclenche cet état anxieux chez vous. Au même titre que votre pensée a déclenché votre état anxieux, c’est votre pensée qui vous aidera, inversement, à l’atténuer. Offrez-vous donc un dialogue avec vous-même pour affronter votre anxiété ou alors l’accepter en tant que partie de votre personnalité.

Pour faire une analyse plus approfondie de vos émotions, nous vous conseillons de passer un Test d’Intelligence Émotionnelle (QE) qui vous permettra de mieux décoder vos propres émotions et comprendre celles des autres. Votre réussite dépend aujourd’hui de votre adaptabilité, votre ouverture d’esprit et votre confiance en soi. Pour accéder à un test d’intelligence émotionnelle, il vous suffit de vous inscrire sur la plateforme de Test & Go qui vous fournira en plus d’un rapport, une méthodologie et des conseils pour développer votre « Quotient émotionnel”.